W. Wilkie Collins en pleine réflexion |
mercredi, mai 04, 2016
Le romancier «parfait»
mardi, octobre 14, 2014
La Dame de Beauté
La Vierge et l'Enfant entourés d'anges (v.1452-1455) par Jean Fouquet |
Léon Tolstoï
Tous les amoureux de la littérature conviendront que Léon Tolstoï (1828-1910) est l'un des plus grands écrivains de tous les temps! Marguerite Yourcenar (elle-même une auteure majeure!) le désigne comme étant le «maître des maîtres»! Peut-on trouver plus bel hommage? Ses trois grands romans, «Guerre et paix», «Anna Karénine» et «Résurrection», suffisent amplement à l'immortaliser en le plaçant parmi les dix plus grands auteurs ayant vécu! Son oeuvre est à relire constamment, étant inépuisable! On s'y enrichit toujours en la fréquentant! La Russie peut être fière de l'avoir vu naître et grandir dans son giron! Cela dit, Tolstoï a écrit bien d'autres choses que les trois «monuments» cités plus haut. Ses écrits autobiographiques méritent tout autant qu'on leur accorde de l'attention. Mentionnons d'abord «Enfance», «Adolescence» et «Jeunesse», dans lesquels il traite de façon flamboyante de ses jeunes années. En outre, des nouvelles comme «La Tempête de neige» et «Le Cheval» sont de véritables bijoux ciselés! C'est la littérature à l'état pur! La caractéristique principale des plus grands auteurs est qu'ils sont inépuisables! C'est éminemment le cas de Tolstoï!
vendredi, février 07, 2014
Une très jolie jeune fille!
Un autre chef-d'oeuvre de William-Adolphe Bouguereau (1825-1905). C'est de l'art au suprême degré, voilà ce qu'on se dit en observant ce magnifique portrait d'une jeune fille en train d'écrire. Une douce sensualité irradie de celle-ci. Son beau regard est légèrement mélancolique. Il s'agit de Une Vocation (1890). Bouguereau a su innover dans la peinture de l'enfance. Pour lui, l'enfant est «roi», c'est-à-dire qu'il le considère comme un être à part entière et qui mérite une place plus importante dans le domaine de l'Art. En honorant par ses peintures l'enfance, Bouguereau a pu, de la sorte, exprimer ces valeurs qui lui sont reliées: l'espérance de la jeunesse, la chaleur du foyer familial, ainsi que l'amour fraternel. L'Art étant ce qui rend le monde supportable, cette peinture d'une jolie jeune fille écrivant en est une superbe illustration réalisée par Bouguereau!
jeudi, février 06, 2014
Troublante beauté
La peinture ci-contre est d'une troublante beauté! Cette très belle jeune femme semble apprécier beaucoup la compagnie de ce serpent lové érotiquement autour d'elle. Il s'agit de «Lilith» (1887), de John Collier (1850-1934), peintre britannique. On sent une symbiose entre ces deux êtres pourtant fort dissemblables! Nulle trace de tourments chez Lilith, qui peut rappeler Ève séduite par le serpent. L'artiste s'est inspiré ici d'un poème de Keats intitulé «Lamia», un serpent qui prend la forme d'une belle femme! Le corps de Lilith est d'une perfection hallucinante!
Le grand Mauriac
François Mauriac (1885-1970) est assurément l'un des grands écrivains français du 20e siècle. Tout catholique qu'il était, il n'a pas épargné les bien-pensants dans son œuvre. Ses analyses psychologiques sont d'une finesse exemplaire. Lors d'une entrevue qu'il accordait à Fernand Séguin en 1969, dans le cadre de l'émission «Le Sel de la semaine», il avouait très franchement (voire candidement!) ne savoir rien faire d'autre qu'écrire! Un tel aveu de la part d'un Français, ce n'est pas banal! Oui, il savait écrire, ce monsieur! La qualité de sa prose est remarquable! C'est un plaisir en soi de le lire! Le roman qui l'a fait connaître avait un titre assez provocant: Le Baiser au lépreux. Quant à moi, j'ai particulièrement apprécié Thérèse Desqueyroux, Le Désert de l'amour, Le Noeud de vipères et La Pharisienne. Dans ces superbes romans, la bourgeoisie provinciale est fortement critiquée. On pourrait presque parler d'un «règlement de comptes»! En admettant François Mauriac à l'Académie française en 1933, on souligne par là même la profondeur et la justesse de son analyse des passions de l'âme humaine. Dix-neuf ans plus tard, en 1952, ce constat sera internationalement reconnu par la remise du Prix Nobel de littérature. J'aurais aimé fréquenter cet homme, qui n'a pas laissé le succès lui monter à la tête en gardant une certaine modestie qui n'était pas feinte, je crois! Sa société était sûrement très agréable! En terminant, je m'en voudrais de ne pas mentionner la totale admiration de François Mauriac pour Pascal, dont les écrits ont éclairé toute sa vie. Pascal a été un guide pour lui. J'abonde tout à fait dans le même sens! Pascal demeure un penseur exceptionnel! J'estime que l’œuvre de François Mauriac est incontournable pour tout honnête homme, croyant ou non. Le lire, c'est s'abreuver à une rafraîchissante fontaine psycho-spirituelle. Merci, Monsieur Mauriac!
mardi, octobre 19, 2010
Un grand prosateur
«Bossuet» (1702), par Hyacinthe Rigaud (1659-1743) |
«L’Aigle de Meaux» (surnom fameux de Bossuet) fit ses études supérieures au Collège de Navarre. Ordonné prêtre en 1652, il fut orienté vers la prédication par nul autre que saint Vincent de Paul lui-même! Bossuet devint évêque de Condom en 1669. De 1670 à 1681, il subordonna ses activités pastorales à la fonction de précepteur du Dauphin Louis de France, le fils de Louis XIV et de Marie-Thérèse. Bossuet écrivit plusieurs livres pour cet élève particulier, dont le célèbre «Discours sur l’histoire universelle» (1681). Cet ouvrage s’avère un brillant résumé de l’Antiquité telle qu’on la percevait à l’époque. Toutefois, il constitue surtout un remarquable essai de philosophie chrétienne de l’Histoire. En 1681, notre prélat est nommé évêque de Meaux (d’où son surnom!). En tant que théologien, il y luttera contre les protestants. Bossuet mourut le 12 avril 1704. Son autorité morale était telle qu’on le considérait comme le véritable «chef de l’Église de France».
Le prestige de Bossuet comme orateur fut énorme! Son éloquence était sans égale! Pour s’en convaincre, il n’y a qu’à le lire. Je recommande surtout ses «Oraisons funèbres», où il fait l’éloge de personnages importants qui viennent de disparaître. Chacune de ces oraisons est un bijou finement ciselé! On trouvera grand profit, aussi, à lire ses discours, sermons et panégyriques de saints. Certains de ses sermons, comme le «Sermon sur la brièveté de la vie» ou le «Sermon sur la mort», sont d’une profondeur de vue inouïe! Sur le plan spirituel, la foi qu’il manifeste dans ses écrits est en acier trempé; ses convictions sont solides comme le roc! En ces temps d’incertitude où nous vivons, on ne peut qu’envier l’assurance que dégage la pensée d’un tel homme! Mais c’est le prosateur unique que j’admire avant tout! Lisez-le, vous verrez!
mercredi, septembre 29, 2010
L'intimité surprise
Une autre merveille de François Boucher (1703-1770): «La Jupe relevée» (v. 1742).
Ici, on surprend une femme dans son intimité. On se sent un peu voyeur, mais quelle vision magnifique! Le superbe postérieur dénudé du modèle révèle de bien belles fesses charnues séparées par une raie sublime! Le postérieur dévoilé de cette dame anticipe à lui tout seul toute la beauté restée cachée de son corps. Par ailleurs, celle-ci porte une robe ravissante, dont la teinte oscille entre le rouge et le rose. Les bas gris qu'elle porte mettent en valeur ses mollets. Décidément, Boucher, par ce tableau, nous prouve une fois de plus qu'il est un des maîtres incontestés de la couleur! On ne se lasse pas d'admirer cette oeuvre et de fantasmer sur elle!
Ici, on surprend une femme dans son intimité. On se sent un peu voyeur, mais quelle vision magnifique! Le superbe postérieur dénudé du modèle révèle de bien belles fesses charnues séparées par une raie sublime! Le postérieur dévoilé de cette dame anticipe à lui tout seul toute la beauté restée cachée de son corps. Par ailleurs, celle-ci porte une robe ravissante, dont la teinte oscille entre le rouge et le rose. Les bas gris qu'elle porte mettent en valeur ses mollets. Décidément, Boucher, par ce tableau, nous prouve une fois de plus qu'il est un des maîtres incontestés de la couleur! On ne se lasse pas d'admirer cette oeuvre et de fantasmer sur elle!
mardi, avril 13, 2010
Superbes rondeurs!
Magnifique déesse!
Un magnifique nu par la première grande femme peintre reconnue mondialement! Il s'agit ici de Danaé (1612), par Artémisia Gentileschi (1593-v.1652), une Italienne de l'école du Caravage. Remarquablement douée, elle est aujourd'hui considérée comme l'un des premiers peintres baroques, l'un des plus accomplis de sa génération. Elle s'est imposée par son art à une époque où les femmes, en peinture, ne sont pas facilement acceptées. Artémisia est également la première femme à peindre l'histoire et la religion à une époque où ces thèmes héroïques sont considérés comme hors de portée d'un esprit féminin. En plus, elle nous a laissé d'elle un autoportrait très évocateur de sa personnalité, qui dénote une maîtrise consommée de son art et de l'art en général!
On attribue à son viol et au procès humiliant qui s'ensuivit certains traits de son œuvre, l'obscurité et la violence graphique qui s'y déploient, en particulier dans le tableau célèbre qui montre la scène biblique où Judith décapite froidement Holopherne. Ses peintures expriment souvent le point de vue féminin.
Ici, c'est la déesse Danaé dans toute sa splendeur. Du grand art! Une pure merveille!
On attribue à son viol et au procès humiliant qui s'ensuivit certains traits de son œuvre, l'obscurité et la violence graphique qui s'y déploient, en particulier dans le tableau célèbre qui montre la scène biblique où Judith décapite froidement Holopherne. Ses peintures expriment souvent le point de vue féminin.
Ici, c'est la déesse Danaé dans toute sa splendeur. Du grand art! Une pure merveille!
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