
mardi, février 02, 2010
Une autre merveille!

mardi, janvier 26, 2010
Volupté du bain
mardi, septembre 08, 2009
Le Maître de l'étrange

Solitaire, maladif et rongé par un mal-être permanent, Lovecraft était en perpétuelle difficulté financière, mais il demeurait toujours prolixe en conseils à ses amis écrivains; sa volumineuse correspondance en fait foi. Toujours insatisfait, il travaillait sans relâche et publiait notamment dans des magazines spécialisés, dont «Weird Tales». Lovecraft n'ayant guère le sens des contacts humains, et ignorant les nécessités humaines ordinaires, ses œuvres semblaient «écrites par un extraterrestre», de sorte qu'elles étaient le plus souvent refusées, ne correspondant pas aux critères éditoriaux des publications. Comme il ne parvenait pas, malgré son immense talent, à vivre de sa plume, il a pratiqué différents petits boulots; on note d'ailleurs qu'il aurait été gardien de cinéma peu de temps avant sa mort.
Décédé d'un cancer de l'intestin, il laissa derrière lui un grand nombre de textes non publiés. Ses amis August Derleth et Donald Wandrei (publiés eux aussi dans «Weird Tales») se chargèrent de lui assurer une postérité. Ils créèrent ensemble la maison d'édition «Arkham House», consacrée à la publication des œuvres de Lovecraft. Leur assurant ainsi une diffusion, c'est donc grâce à leur acharnement et leur dévouement que le génie de Lovecraft s'imposa, lui offrant un succès qu'il n'avait jamais connu de son vivant!
L'idée fondamentale de son œuvre est liée au Temps. Pour lui, même l'imagination humaine a ses limites (comme nos sens). Lovecraft s'avère dévoré par l'angoisse du Temps; son oeuvre est le reflet de cette angoisse. On l'identifie généralement sous le terme de «réalisme fantastique». Cette branche de la littérature constituait pour lui la seule vision pertinente de l'Homme face à l'Univers. De la sorte, les romans de Lovecraft présentent le monde comme un univers hanté par des forces anciennes et bannies, attendant l'heure de leur retour.
Lovecraft n'aimait pas la réalité et ses contingences trop triviales. Les seuls êtres vivants semblant ne pas lui avoir déplu étaient les chats. Il en avait toujours plusieurs chez lui pour seule compagnie! Lovecraft affirmait ouvertement ne pas se sentir chez lui dans notre époque, alors que le 18e siècle lui aurait beaucoup mieux convenu.
Heureusement pour nous, c'est par la fiction qu'il s'évade de l'assomant quotidien, permettant ainsi à son génie de s'épanouir. De son abondante production (à lire intégralement!), je mentionnerai tout de même ici «L'Affaire Charles Dexter Ward» (roman) et «Dagon» (recueil de nouvelles).
Pour tous ceux qui veulent s'évader du quotidien tout en se posant des questions fondamentales sur l'Univers et son sens, Howard Phillips Lovecraft est à lire absolument!
mardi, avril 21, 2009
Merveille d'érotisme!

jeudi, avril 16, 2009
Une Diane bien en chair!

mardi, avril 07, 2009
La perfection existe!

lundi, avril 06, 2009
La grâce féminine

Il étudie la peinture à l'«École nationale supérieure des beaux-arts» de Paris sous la direction, entre autres, du célèbre Ingres. Il s'intéresse à la gravure vers 1860. Tissot participe à la guerre franco-prussienne de 1870. Comme il est ensuite soupçonné de s'être impliqué dans la «Commune de Paris», il s'exile en Angleterre cette même année 1870. En plus de peindre et de graver, il fournit des caricatures à une publication renommée: «Vanity Fair», sous le pseudonyme de Coïdé.
Le tableau ci-haut prouve à quel point Tissot possède à un haut degré l'art de montrer la grâce féminine dans toute sa splendeur! Un maître du genre!
mercredi, mars 04, 2009
Le génie victorien

De son vivant, il jouissait dans son pays d'une grande notoriété: on le respectait énormément! Auteur prolifique, il a produit pas moins d'une quarantaine de romans! On peut subdiviser ceux-ci en romans politiques, sociaux et sentimentaux. Deux cycles émergent: les «Chroniques du Barsetshire» (vie rurale) et les «Romans de Palliser» (vie citadine). Dans ces cycles, il s'impose comme le témoin privilégié de son époque, qu'il décrit avec une grande exactitude par son souci du «vrai».
Dans son «Autobiographie», Trollope révèle qu'il écrivait comme un fonctionnaire, c'est-à-dire avec régularité, en ayant pour seul souci de produire, sans éprouver le plaisir d'écrire. La Muse, donc, n'occupait pas une grande place dans son approche. Il avouait même avoir comme principale motivation le désir de s'enrichir le plus possible par ses oeuvres. [Le grand Balzac n'avait-il pas le même objectif en écrivant?] Trollope se voyait artisan, et non artiste. Hélas, malgré sa franchise, cet aveu lui a aliéné beaucoup de lecteurs, aux yeux de qui il rabaissait la littérature en en faisant un travail routinier, au même titre que celui d'un ouvrier. De plus, il était coupable d'écrire uniquement dans un but mercantile! Conséquemment, sa mort inaugura son entrée au «purgatoire» des auteurs. Heureusement, celui-ci a pris fin. En effet, depuis quelques décennies, il émerge à nouveau, le génie finissant toujours par s'imposer! Son oeuvre créatrice s'avère une source intarissable de longs récits à l'intrigue palpitante, aux personnages approfondis et aux dialogues étincelants! Voici ce qu'écrivait, peu de temps après sa disparition, le grand romancier américain Henry James: " Son grand, son incontestable mérite, c'est une totale compréhension du routinier... Trollope ''sentait'' en même temps qu'il la voyait la multiplicité du quotidien et de l'immédiateté ; il la sentait d'une façon simple, directe et salubre, avec sa tristesse, ses joies, son charme, son côté comique [...]. Il restera l'un des plus sûrs, bien que n'étant pas le plus éloquent, des écrivains qui ont aidé le cœur de l'homme à se connaître lui-même... Chanceuse est la race qui, comme celle de l'Angleterre, possède le sens de l'imaginaire dont a fait preuve Trollope." Quel bel hommage! Ayant le souci du détail, cet immense écrivain a laissé une oeuvre exceptionnelle par sa qualité et sa lucidité.
Je mentionnerai en terminant la parution (2008) en français de «Miss Mackenzie», aux éditions Autrement. Il s'agit ici d'un roman de moeurs d'une virtuosité magistrale! Paru originellement en 1865, il relate l'histoire d'une femme dans la mi-trentaine, à qui échoit un héritage appréciable. Celle-ci étant toujours célibataire, elle décide alors de mettre fin à sa vie monotone, marquée jusque-là par l'abnégation. Elle quittera Londres (en compagnie d'une nièce chérie) pour s'établir dans une petite localité où elle tentera de se faire une place au soleil. Disons au départ que la traduction est excellente! On retrouve dans cet ouvrage la maîtrise de l'intrigue de Trollope, la vérité psychologique de ses personnages, son goût pour la satire sociale et son humour discret. L'héroïne, Miss Mackenzie, devra sonder son coeur, afin de prendre les meilleures décisions pour mener une vie enrichissante, et non aliénante. Dans cette histoire, s'insère aussi un ingénieux dialogue avec l'auteur, qui ravira le lecteur! Ce roman est un délice pour l'esprit et un bienfait pour le coeur. Une réussite totale! Souhaitons que d'autres romans de Trollope nous parviendront en français!
L'étoile de ce grand écrivain victorien ne peut que continuer à monter au firmament des plus grands!
dimanche, février 22, 2009
Méditation enfantine

jeudi, février 12, 2009
La beauté dans le quotidien

Andromède délivrée!

vendredi, février 06, 2009
Une beauté en détresse!

Cette scène mythologique de détresse retient immédiatement notre attention. Les Néréides (divinités marines), jalouses de la beauté d'Andromède (parce qu'elle surpasse la leur), l'attachent nue à un rocher pour qu'elle soit livrée en pâture à Glaucétès, cruel monstre marin. Les parents d'Andromède (Céphée et Cassiopée) consentent à la sacrifier pour que la quiétude revienne chez eux. On voudrait secourir la belle Andromède au corps lumineux. Ses petits seins sont tout à fait mignons et son pied gauche est charmant! Les personnages environnants sont bien caractérisés. Du Chassériau à son meilleur!
jeudi, février 05, 2009
Obésité et sensualité

Le style de Botero, peintre colombien contemporain (né en 1932), se démarque surtout par la rondeur de ses personnages. L'obésité, ou plutôt la rondeur systématique des formes, constitue un véritable système pictural permettant l'harmonie du tableau. C'est le corps envisagé autrement, ou plutôt une nouvelle esthétique de la beauté que nous offre Botero, dont l'audace est réjouissante! Une réussite!
mardi, janvier 27, 2009
Un ange au piano!
lundi, janvier 19, 2009
Beauté mythologique
jeudi, janvier 08, 2009
Prière sincère

mardi, janvier 06, 2009
Touchante jeune fille!

Il s'agit de «Au bord du ruisseau» (1875), encore une fois par le magistral Bouguereau, qui figure décidément très haut dans mon panthéon personnel! On est ici assurément en présence d'un chef-d'oeuvre!
lundi, janvier 05, 2009
Mélancolie

Les tableaux de Bouguereau sur la mythologie grecque sont nombreux. Il a notamment beaucoup traité de sujets allégoriques. Son répertoire regorge de scènes idylliques, champêtres et bucoliques. Plusieurs de ses tableaux illustrent aussi les thèmes des liens familiaux et de l'enfance.
De toute son oeuvre, l'image de la femme domine largement dans le genre du «nu académique», où il excelle. C'est avec ce genre qu'il connaîtra le plus de succès, à cause de la texture lisse et minutieuse de sa peinture. Du grand art!
lundi, décembre 29, 2008
Le corps qui exulte!

samedi, décembre 27, 2008
Un modèle charmant!

Je découvre cette grande dame de la peinture, qui gagne à être davantage connue!
En 1907, elle expose pour la première fois au «Salon des Indépendants». C'est cette même année que Picasso lui fait rencontrer Guillaume Apollinaire. De cette rencontre, naît une liaison aussi passionnée que tumultueuse, qui durera jusqu'en 1912. En 1914, elle épouse le baron Otto von Wätjen, qu'elle a rencontré l'année précédente.
Son style est un emploi particulier de couleurs fluides et suaves, une simplification croissante de la composition, une prédilection pour certaines formes féminines allongées et gracieuses, qui lui permettra bientôt d'occuper une place privilégiée au cœur du Paris mondain des années 1920.
Elle noue des liens profonds et féconds avec de nombreux écrivains dont elle illustre les œuvres. Devenue portraitiste officielle du milieu mondain féminin dans les années 1920, Marie Laurencin s'illustre encore comme décoratrice pour le ballet.
Vraiment, son style très personnel justifie sa réputation! Une artiste au plein sens du mot!
S'abonner à :
Messages (Atom)