lundi, décembre 29, 2008

Le corps qui exulte!

D'Alexandre Cabanel (1823-1889), voici «La Naissance de Vénus» (1862). C'est le corps qui exulte! Bien qu'académique, cette peinture, qui révéla Cabanel, est un hommage époustouflant au corps féminin! Cette oeuvre magistrale, achetée par Napoléon III en 1863, a conforté la réputation de cet artiste. Une autre incarnation de la Beauté! Magnifique!

samedi, décembre 27, 2008

Un modèle charmant!

Il s'agit de «Nu au miroir» (1916), de Marie Laurencin (1883-1956).
Je découvre cette grande dame de la peinture, qui gagne à être davantage connue!
En 1907, elle expose pour la première fois au «Salon des Indépendants». C'est cette même année que Picasso lui fait rencontrer Guillaume Apollinaire. De cette rencontre, naît une liaison aussi passionnée que tumultueuse, qui durera jusqu'en 1912. En 1914, elle épouse le baron Otto von Wätjen, qu'elle a rencontré l'année précédente.
Son style est un emploi particulier de couleurs fluides et suaves, une simplification croissante de la composition, une prédilection pour certaines formes féminines allongées et gracieuses, qui lui permettra bientôt d'occuper une place privilégiée au cœur du Paris mondain des années 1920.
Elle noue des liens profonds et féconds avec de nombreux écrivains dont elle illustre les œuvres. Devenue portraitiste officielle du milieu mondain féminin dans les années 1920, Marie Laurencin s'illustre encore comme décoratrice pour le ballet.

Vraiment, son style très personnel justifie sa réputation! Une artiste au plein sens du mot!

lundi, décembre 01, 2008

L'amoureux des femmes

Giacomo Casanova (1725-1798) était un homme hors du commun! Né en Italie (à Venise), cet aventurier érudit, à la réputation de grand séducteur, doit sa célébrité à ses «Mémoires» où, à travers ses nombreuses histoires galantes, il peint en un style savoureux la société européenne de la fin du 18e siècle. Précisons que, contrairement à Don Juan (personnage fictif), Casanova ne laisse pas tomber ses «conquêtes», mais reste en bons termes avec elles, les aidant même matériellement, si besoin est. Cet homme à la culture considérable était estimé des grands: rois, philosophes, scientifiques. Il était docteur en droit. Le grec et le latin n'ont plus de secrets pour lui. À son sujet, le Prince de Ligne (lui-même grand érudit!) écrit: "Je n'ai jamais vu personne de plus fort que lui sur les auteurs classiques. [...] C'est un puits de science." Il a des notions de tout et des idées sur tout! Sa curiosité est insatiable! C'est un brillant causeur: "J'ai toujours trouvé que, sans le plaisir de la parole, le plaisir de l'amour ne mérite pas le nom de plaisir." Le goût des bibliothèques est aussi constant chez lui que celui des femmes! Pas banal! En outre, il aime le jeu et adore voyager. Il s'intéresse au théâtre, à l'opéra et à la danse. La vie mondaine est son élément, d'où l'importance pour lui de paraître à son meilleur!
La philosophie de Casanova consiste, justement, à apprendre autant que possible et à jouir de la vie dès maintenant, ici-bas, et non pas dans un au-delà incertain.
Pour revenir à ses «Mémoires» (écrits directement en français!), l'on apprend, à leur lecture, que, sur le plan érotique, ce grand amoureux des femmes appréciait particulièrement leurs pieds (comme son contemporain Rétif de la Bretonne, d'ailleurs!). Le terme anglais de cette préférence est «footfetishism». En français, il y a le mot «podosexualité». Voici ce qu'il dit de la femme et de cette partie sublime de son anatomie que sont «ses pieds»: "La femme est comme un livre qui, bon ou mauvais, doit commencer à plaire par le frontispice; s'il n'est pas intéressant, il ne fait pas venir l'envie de le lire, et cette envie est égale en force à l'intérêt qu'il inspire. Le frontispice de la femme va aussi du haut en bas, comme celui d'un livre, et ses pieds, qui intéressent tant les hommes faits comme moi, donnent le même intérêt que donne à un homme de lettres l'édition de l'ouvrage. La plus grande partie des hommes ne prend pas garde aux beaux pieds d'une femme, et la plus grande partie des lecteurs ne se soucie pas de l'édition."
[Mémoires de Jacques Casanova de Seingalt]
C'est dans la dernière partie de sa vie que, pour se désennuyer, Casanova décide de rédiger ses «Mémoires»: "J'écris pour tuer l'ennui et je me réjouis de me complaire dans cette occupation." Il occupait alors le poste de bibliothécaire au château de Dux, en Bohème, chez le comte Waldstein (neveu du Prince de Ligne). D'une plume alerte, il nous a raconté la vie remplie d'un homme somme toute heureux, car il croyait au bonheur! La postérité lui en sait gré!

lundi, novembre 24, 2008

L'amour saphique

«Le Sommeil» (1866), par Gustave Courbet (1819-1877), est, à coup sûr, l'un des sommets de l'art de ce grand peintre. Pour moi, il s'agit même de l'une des illustrations les plus éblouissantes de l'érotisme le plus pur! C'est quand il peint la femme que l'art de Courbet fait preuve de sa plus grande originalité. Ses nus à la chair bien ferme et vive contrastent avec les «nymphes blanches et lisses» de la peinture dite académique. Pour cette raison, ce tableau a choqué bien des observateurs contemporains trop prudes, qui le jugeaient trop «réaliste». Courbet a peint ici deux types de beauté féminine également désirables. Pour ces deux amantes, c'est le sommeil après l'amour. Quant à moi, cette peinture évoque justement une symbiose parfaite de l'érotisme et de l'amour. Du très grand art, à un rare degré de perfection! J'oserais même affirmer que cette oeuvre de Courbet s'avère peut-être le plus magnifique tableau de la peinture française!

jeudi, novembre 20, 2008

L'Homme des Lumières

François-Marie Arouet, qui s'est fait connaître sous le pseudonyme de Voltaire (1694-1778), est, par excellence, l'«Homme des Lumières»! Lui et son éternel rival, Jean-Jacques Rousseau, s'avèrent les deux grands précurseurs de la Révolution française. Voltaire est «l'homme de la raison», alors que Rousseau est «l'homme du sentiment». Ces deux points de vue semblaient inconciliables à l'époque (les deux philosophes se détestaient cordialement!), alors qu'aujourd'hui on les voit plutôt comme complémentaires.
Voltaire a été le grand pourfendeur de la superstition et du fanatisme! Toutefois, son «zèle» devenait parfois excessif, voyant même dans un sincère sentiment religieux le germe du fanatisme. Son anti-christianisme en est probablement le meilleur exemple. Voici ce qu'en dit René Pomeau dans son ouvrage sur Voltaire: "Cette horreur de la passion religieuse est le mobile psychologique de son grand combat contre le christianisme. On retrouve ici ce même effort pour substituer la raison au sentiment. Voltaire voudrait qu'au christianisme, religion passionnelle, succédât une religion froide, analogue à celle des lettrés de la Chine. [...] Le seul enthousiasme que permette Voltaire est celui qui naît de la contemplation céleste. Le Dieu de Voltaire est celui de Newton, manifesté par l'harmonie des sphères, Dieu sensible à l'esprit, non au coeur. Voltaire n'admet que cette forme purifiée du sentiment religieux; mais il l'admet."
En philosophie, Voltaire s'est passionné pour les questions du libre-arbitre et du scandale du mal. Le tremblement de terre de Lisbonne (1755) l'a profondément bouleversé. Il y constate que la Nature peut nuire à l'homme. L'évolution de sa pensée l'amènera alors à rédiger Candide (1759), conte magistral (l'un des plus célèbres de la littérature française!), où Voltaire exprime le mieux sa vision personnelle du monde, qui va de l'optimisme à la désillusion.
En littérature, il y a deux domaines où Voltaire n'a pas brillé: la poésie et le théâtre. C'est uniquement par la prose qu'il donne sa pleine mesure! Citons encore René Pomeau: "Ceux qui se délectent dans les moiteurs de l'âme ne peuvent pas aimer cette vivacité décharnée, même dans les proses où elle triomphe. Il n'est pas douteux que le meilleur Voltaire est le Voltaire prosateur. Parce qu'alors il cesse de guinder la forme, son élan affectif le porte au genre de perfection qui est le sien, perfection non de l'ordre, mais du mouvement endiablé. Dans les genres où il se contraint le moins, pages de polémique, lettres, contes, il est éblouissant parce qu'il n'y pense pas. C'est ici qu'il obtient de ces réussites d'expression qui, comme celles de Racine, défient l'analyse: pensée, sentiment et forme étant indiscernables."
En conclusion, c'est encore René Pomeau qui mérite d'être cité: "Il a une envergure de pensée qui fait défaut à un Saint-Simon; ses expériences sont plus variées, ses curiosités plus étendues que celles de Montaigne. C'est une fête pour l'esprit que de retrouver toutes les matières, ou peu s'en faut, de la culture humaine, repensées et exprimées, au cours d'un long «propos» de plus d'un demi-siècle, par l'un des hommes les plus intelligents et les plus vivants qui aient jamais été."

PRINCIPALES OEUVRES
Voltaire a énormément écrit. Son corpus le plus considérable est assurément sa Correspondance. Sa taille est «monstrueuse», comportant pas moins de 13 volumes à ce jour dans l'édition de la Bibliothèque de la Pléiade. Il y traite de tous les sujets imaginables avec une verve stylistique qui n'appartient qu'à lui!
Ses «Romans et contes» sont à lire absolument! Toute sa pensée s'y manifeste!
Ses autres oeuvres importantes sont: «Lettres philosophiques», «Dictionnaire philosophique», «L'Affaire Calas», «L'Essai sur les moeurs» et, traitant de l'Histoire, «Le Siècle de Louis XIV».

[Portrait: «Voltaire à 24 ans» (1718), par Nicolas de Largillière (1656-1746)]


lundi, novembre 17, 2008

Harmonie parfaite

On sent une harmonie parfaite entre ces deux femmes prenant leur bain. Ce tableau, «Gabrielle d'Estrées et sa soeur», l'un des plus célèbres du monde, représente Gabrielle d'Estrées (à droite) et sa soeur, la duchesse de Villars. Le geste de cette dernière signifie que Gabrielle est enceinte. Cela est confirmé par l'arrière-plan, où l'on aperçoit une servante en train de coudre une layette.
Rappelons que Gabrielle d'Estrées (v.1570-1599), femme d'une exceptionnelle beauté, était la maîtresse en titre d'Henri IV. La « presque reine » était: "blonde, dorée, d’une taille admirable, d’un teint d’une blancheur éclatante." (Mademoiselle de Guise). François Bluche la décrit ainsi: "blonde aux yeux bleus, aux sourcils admirablement dessinés, avenante et potelée." Par sa grande beauté, son destin singulier et sa fin tragique (dans laquelle certains ont voulu voir un empoisonnement, voire la main du diable!), Gabrielle d'Estrées a fasciné tant ses contemporains que la postérité. Ainsi, Agrippa d’Aubigné, d'habitude avare de compliments, salua en elle celle qui poussa le roi à rédiger et signer l’«Édit de Nantes»: "C’est une merveille, comment cette femme de laquelle l’extrême beauté ne sentait rien de lascif, a pu vivre en reine plutôt qu’en concubine tant d’années et avec si peu d’ennemis. Les nécessités de l’État furent ses seules ennemies."
Cette magnifique peinture, qui l'a immortalisée avec sa soeur, est de l'École française de Fontainebleau et date environ de 1594. Le clacissisme, ici, atteint à la perfection! Une merveille!

samedi, novembre 15, 2008

La beauté à cheval

De John Collier (1850-1934), peintre britannique, voici «Lady Godiva» (1898). L'audace de ce personnage célèbre, qui ose montrer à tout venant la splendeur de son corps parfait, hé bien, cette audace est tempérée par l'expression de cette superbe jeune femme, qui suggère plutôt une attitude de pénitente! D'où l'ambivalence apparente de la scène! On comprend son expression quand on connaît la raison (très noble) de son geste. Dominé par la couleur écarlate de la monture et le corps gracieux de l'écuyère, l'ensemble du tableau est d'une beauté saisissante! C'est l'oeuvre d'un grand maître!

vendredi, novembre 14, 2008

Jeune fille pensive

Il s'agit ici de «Nude Girl» (1909-1910), de l'artiste britannique Gwen John (1876-1939). Je trouve cette peinture particulièrement touchante! Cette jeune fille nous présente son intimité en toute simplicité. Le modèle, très joli, s'appelle Fenella Lovell. Toute la féminité se retrouve dans ce tableau, qui exprime tendresse et sensualité. Le regard mélancolique de la jeune fille nous interpelle. Splendide!

Superbe Galatée!

La superbe statue de Galatée qui prend vie! Elle pourrait être l'oeuvre de Praxitèle, que l'artiste admirait sans doute. Quel fantasme Pygmalion réalise-t-il par ce mythe célèbre! C'est celui de nombreux hommes! Girodet (1767-1824) nous présente ici un magistral hommage au corps de la femme. Le corps de Galatée semble irradier la lumière de sa perfection! «Pygmalion et Galatée» (1819) est un chef-d'oeuvre absolu! C'est la beauté à l'état pur!

samedi, novembre 01, 2008

Merveilleuse Diane!

Il s'agit de «Diane au bain» (vers 1720-1721), d'Antoine Watteau (1684- 1721). Comme on aimerait être aux côtés de cette déesse pour l'assister! Sa toilette est, pour elle, l'occasion d'une pause, le carquois de flèches à ses côtés indiquant bien que Diane est la déesse de la Chasse. Une merveille!

mercredi, juillet 30, 2008

Madame de Warens

Madame de Warens est la personne déterminante dans la vie de Jean-Jacques Rousseau. À l'âge de 16 ans, il se rend à Annecy, où il rencontre Madame de Warens, auprès de qui il a été recommandé. Le jeune Rousseau s'attendait à voir une personne dévote d'un certain âge; or, la surprise (agréable) est totale! C'était le dimanche des Rameaux, 21 mars 1728. Écoutons sa description: "[...] un visage pétri de grâces, de beaux yeux pleins de douceur, un teint éblouissant, le contour d'une gorge enchanteresse." Et, plus loin: "[Mme de Warens] avait de ces beautés qui se conservent, parce qu'elles sont plus dans la physionomie que dans les traits, aussi la sienne était-elle encore dans son premier éclat. Elle avait un air caressant et tendre, un regard très doux, un sourire angélique, une bouche à la mesure de la mienne, des cheveux cendrés d'une beauté peu commune. [...] Elle était petite de stature, courte même et ramassée un peu dans sa taille, quoique sans difformité. Mais il était impossible de voir une plus belle tête, un plus beau sein, de plus belles mains et de plus beaux bras. Son éducation avait été fort mêlée. Elle avait ainsi que moi perdu sa mère dès la naissance." [Les Confessions, Livre II] Tutrice puis maîtresse, Françoise-Louise de Warens (1699-1762) est celle qui a «dégrossi» Jean-Jacques en le poliçant. Elle lui a appris les bonnes manières tout en complétant son éducation spirituelle, artistique et sentimentale. Mais, surtout, elle lui a donné l'affection maternelle qui lui manquait, puisque sa mère était morte en le mettant au monde. Rousseau conviendra que sa cohabitation avec Madame de Warens (aux Charmettes, de 1735 à 1737), aura été la plus belle période de sa vie. Elle a été sa bienfaitrice, sa bonne étoile, lui permettant ainsi de développer son plein potentiel intellectuel et de «devenir lui-même», c'est-à-dire le grand philosophe et écrivain que l'on sait! Rousseau lui rendra d'ailleurs un ultime hommage en lui consacrant son tout dernier texte: la «10e Promenade» des «Rêveries du promeneur solitaire». La boucle est bouclée! Il peut mourir en paix, notre philosophe!







mardi, juillet 29, 2008

Portrait de Madame d'Épinay

Ce superbe tableau est le «Portrait de Madame d'Épinay» (vers 1759) exécuté par Jean-Étienne Liotard (1702-1789), peintre genevoix.
Louise d'Épinay (1726-1783), femme de lettres, a joué un rôle important dans la vie de Jean-Jacques Rousseau. En tant qu'amie proche, c'est elle qui lui a fait construire (pour qu'il l'habite comme refuge) cette petite maison célèbre sous le nom d'Ermitage, située à l'orée de la forêt de Montmorency. Rousseau y a séjourné de 1756 à 1757. C'est là qu'il a écrit ses premiers chefs-d'oeuvre: «Le Contrat social», «Émile», «La Nouvelle Héloïse».
Le portrait de Liotard nous montre une femme plutôt jolie à l'air intelligent et bienveillant. Le fait qu'elle tienne un livre nous confirme qu'elle était assez cultivée. Une réussite!

samedi, juillet 19, 2008

L'enivrante dormeuse!

De Zinaida Serebryakova, voicin un magnifique «Nu dormant» (1931). Je viens de découvrir cette femme-peintre au talent immense! Ce tableau le prouve amplement! De quoi rallumer l'ardeur érotique de l'observateur! Une réussite!

jeudi, juin 12, 2008

Guy de Maupassant

Guy de Maupassant (1850-1893) est un écrivain fascinant dont la prose est d'une grande puissance d'évocation! C'était un disciple de Flaubert, son mentor et père spirituel. Ce dernier avait d'ailleurs salué comme un chef-d'oeuvre sa nouvelle «Boule de suif». Tous ses contes et nouvelles ont été lus avec délices par plusieurs générations de lecteurs. On pense, par exemple, à «Le Horla», qui est un chef-d'oeuvre du genre fantastique! Quant à ses romans, ils sont tous d'une grande beauté stylistique et d'une profonde acuité psychologique. Citons: «Une vie», «La Maison Tellier», «Bel-Ami», «Pierre et Jean». Il a aussi écrit de nombreuses chroniques savoureuses de pertinence dans plusieurs revues littéraires.
On ne peut que déplorer qu'il soit mort si jeune (début de la quarantaine), après avoir perdu la raison. Tout de même, pendant ses dix années de production littéraire, il a fait preuve d'une grande capacité de travail, qui s'est soldée par une remarquable fécondité créatrice! Cet écrivain est à lire et à relire! Il enchantera tous ceux pour qui la littérature est un élément important de la vie!

mercredi, mai 14, 2008

«Vénus» à son meilleur!

Il s'agit ici, tout simplement, de «Vénus» (1754). Quel sujet inépuisable d'émerveillement artistique que cette déesse inspirante entre toutes! Et qui mieux que François Boucher a su la peindre dans toute sa splendeur!

«Vénus consolant l'Amour»

Du merveilleux François Boucher, cette «Vénus consolant l'Amour» (1751) est splendide! J'imagine que cette scène mythologique signifie qu'un être sans amour peut trouver une consolation dans une saine vie érotique. En tout cas, ce superbe tableau est très convaincant!

mercredi, mai 07, 2008

Un autre nu de Francesco Hayez

Elle est magnifique, cette lectrice en train de méditer sur la page lue du livre. Quel corps hallucinant! Des rondeurs adorables! Là encore, aucune trace de lubricité, mais une attitude invitant au recueillement. La beauté même du corps de cette méditante est un élément de preuve en faveur de l'existence de Dieu, rien de moins!

lundi, mai 05, 2008

Nu contemporain

Il s'agit ici de «Honeymoon Nude» (1998), de John Currin. Cette jeune fille très gracieuse ne peut laisser aucun homme indifférent par la beauté de ses charmes! Pourtant, son candide visage ne montre aucune trace de lubricité, mais propose plutôt une saine relation dans le plaisir!

jeudi, février 28, 2008

Femme préoccupée

Toujours de Edward Hopper, voici «Automat» (1927).

L'âme féminine

L'âme féminine: voici une peinture qui nous en révèle une partie! Il s'agit de «Chop Suey» (1929), peint par l'américain Edward Hopper.

lundi, février 04, 2008

L'Amour triomphant!

Voici une superbe peinture du peintre italien Le Caravage (1571-1610): «L'Amour vainqueur» (1602-1603). Il s'agit d'un Cupidon assis, peint d'après modèle. Il brandit sa flèche de la main droite, alors que gisent à ses pieds des armes de discorde, des livres et d'autres objets. La figure est très vivante et d'un charme profond. Le corps est sublime de réalisme!
Certains prétendent que le modèle a été l'amant du Caravage, étant donné son goût prononcé pour les corps masculins en peinture. Même si c'était effectivement le cas, ça n'enlève rien au tableau, qui est un chef-d'oeuvre! Et quel beau message que l'Amour venant à bout de toutes les turpitudes terrestres! Merci, monsieur Le Caravage, pour ce magnifique exemple de votre talent exceptionnel!

jeudi, janvier 31, 2008

Une affection touchante!

De retour à Théodore Chassériau: voici «Les Deux Soeurs» (1843). On est immédiatement touché ici par la profonde affection qui semble unir intimement ces deux jolies jeunes femmes. Une tendresse infinie émane de leur beau visage. Ce tableau pourrait s'appeler «Les Liens du sang». Ce qui frappe aussi, c'est le fait que ces deux soeurs sont habillées superbement de façon identique! C'est probablement pour accentuer leur complicité! Une grande intelligence se lit également dans leur regard! Il s'agit sûrement de deux jeunes dames cultivées. Un tableau exemplaire qui suscite une grande admiration!

Une belle méditante!

Voici, encore de Francesco Hayez, «La Méditation» (1851). On est tout de suite touché par le recueillement de cette très jolie jeune fille! Son sein découvert est adorable! Le livre (la Bible?) et la croix qu'elle tient montrent bien son profond attachement à la religion. L'ensemble incite justement à la méditation. Une belle réussite d'Hayez, aussi heureux dans la religion que dans la mythologie!

Une singulière Vénus!

Il s'agit, ici, de «Vénus jouant avec deux colombes», ou «Portrait de Carlotta Chabert» (1830), toujours par Francesco Hayez . Cette Carlotta Chabert était une danseuse, maîtresse d'un riche aristocrate qui avait commandé le tableau à Hayez. Cette Vénus «incarnée» suscita évidemment de vives réactions. Aujourd'hui, on ne peut qu'être impressionné par la beauté de ce corps parfait, au fessier magnifique! Bravo, monsieur Hayez!

mercredi, janvier 30, 2008

La beauté en action

Cette scène biblique de l'intimité d'une femme s'appelle «La Toilette d'Esther» (1841), par Théodore Chassériau (1819-1856). Une autre célébration de la beauté féminine comme je les apprécie tant! Le visage mi-rêveur, mi-concentré, Esther, consciente de son apparence attrayante, met la dernière main à sa toilette. Elle peut être sûre qu'aucun homme ne sera indifférent à son charme, car elle est superbe! Une grande réussite de Chassériau!

mardi, janvier 29, 2008

Séduction des femmes rondes

Cette merveilleuse peinture, dont on admire ici le détail principal, montre une scène mythologique sous-marine. Le titre en est «Poissons d'or» (1901-1902), de Gustav Klimt (1862-1918), peintre autrichien. On y voit une océanide (chacune des nymphes de la mer, filles d'Okéanos et de Téthys). Elle a un visage riant en nous laissant admirer son fessier plantureux. Fière de nous montrer un superbe postérieur, son attitude est à coup sûr une invitation au plaisir! À mon avis, il s'agit d'un des plus magnifiques nus de femme vus de dos! Comment résister à ce corps féminin aux formes voluptueuses à souhait! Cette jeune femme bien en chair déborde de sensualité et de gaîté! Son très beau corps est une célébration de la vie dans ce qu'elle a de plus réjouissant! Pourtant, au Salon de Dresde, en 1904, le tableau avait suscité de vives réactions, heurtant la sensibilité des bien-pensants, et forçant les autorités d'exiger de Klimt qu'il retire de l'exposition son oeuvre controversée. Heureusement, les moeurs ont évolué depuis, le temps lui donnant raison sur la grande valeur esthétique de sa peinture audacieuse. Merci, monsieur Klimt, d'avoir osé célébrer si merveilleusement la beauté du corps des femmes rondes!

Religion et sensualité

Voilà une superbe peinture qui, traitant d'un sujet religieux, se veut officiellement «édifiante», mais qui n'en dégage pas moins un frais parfum de sensualité! Il s'agit de «Marie-Madeleine pénitente» (1825), par Francesco Hayez (1791-1882), peintre italien. Le crâne que le modèle a près d'elle rappelle la célèbre scène d'«Hamlet» de Shakespeare. Marie-Madeleine médite ici sur la vacuité de sa vie de «pécheresse». Dans la crainte du Seigneur, elle vivra désormais un état de chasteté. La ferveur religieuse occupera son esprit. En admirant cette très belle femme, on ne peut que regretter le fait que ce superbe corps ne réjouira plus la vue des hommes. Heureusement, grâce à Hayez, sa beauté est immortalisée!

vendredi, janvier 18, 2008

Le plus célèbre tableau du monde!

Je me résous enfin à écrire sur «La Joconde» (1503-1506), assurément le plus célèbre tableau du monde! C'est qu'on vient, ces jours-ci, de donner la preuve que le modèle est bel et bien l'épouse du marchand florentin Francesco del Giocondo. Son nom véritable serait «Lisa Maria Gherardini» (1479-1528). C'est donc une dame de la bourgeoisie italienne que Léonard de Vinci (1452-1519) a peinte! Qu'elle soit dorénavant clairement identifiée en dérange quelques uns. Ceux-ci considèrent qu'en perdant une partie de son mystère, la Joconde y perd aussi de son charme. Je ne suis pas d'accord! Mais pas du tout! La beauté esthétique absolue de cette peinture demeurera toujours! Le sourire énigmatique de son modèle continuera de susciter de multiples interprétations! Un chef-d'oeuvre est un chef-d'oeuvre, et reste un chef-d'oeuvre intemporel!