jeudi, janvier 31, 2008

Une affection touchante!

De retour à Théodore Chassériau: voici «Les Deux Soeurs» (1843). On est immédiatement touché ici par la profonde affection qui semble unir intimement ces deux jolies jeunes femmes. Une tendresse infinie émane de leur beau visage. Ce tableau pourrait s'appeler «Les Liens du sang». Ce qui frappe aussi, c'est le fait que ces deux soeurs sont habillées superbement de façon identique! C'est probablement pour accentuer leur complicité! Une grande intelligence se lit également dans leur regard! Il s'agit sûrement de deux jeunes dames cultivées. Un tableau exemplaire qui suscite une grande admiration!

Une belle méditante!

Voici, encore de Francesco Hayez, «La Méditation» (1851). On est tout de suite touché par le recueillement de cette très jolie jeune fille! Son sein découvert est adorable! Le livre (la Bible?) et la croix qu'elle tient montrent bien son profond attachement à la religion. L'ensemble incite justement à la méditation. Une belle réussite d'Hayez, aussi heureux dans la religion que dans la mythologie!

Une singulière Vénus!

Il s'agit, ici, de «Vénus jouant avec deux colombes», ou «Portrait de Carlotta Chabert» (1830), toujours par Francesco Hayez . Cette Carlotta Chabert était une danseuse, maîtresse d'un riche aristocrate qui avait commandé le tableau à Hayez. Cette Vénus «incarnée» suscita évidemment de vives réactions. Aujourd'hui, on ne peut qu'être impressionné par la beauté de ce corps parfait, au fessier magnifique! Bravo, monsieur Hayez!

mercredi, janvier 30, 2008

La beauté en action

Cette scène biblique de l'intimité d'une femme s'appelle «La Toilette d'Esther» (1841), par Théodore Chassériau (1819-1856). Une autre célébration de la beauté féminine comme je les apprécie tant! Le visage mi-rêveur, mi-concentré, Esther, consciente de son apparence attrayante, met la dernière main à sa toilette. Elle peut être sûre qu'aucun homme ne sera indifférent à son charme, car elle est superbe! Une grande réussite de Chassériau!

mardi, janvier 29, 2008

Séduction des femmes rondes

Cette merveilleuse peinture, dont on admire ici le détail principal, montre une scène mythologique sous-marine. Le titre en est «Poissons d'or» (1901-1902), de Gustav Klimt (1862-1918), peintre autrichien. On y voit une océanide (chacune des nymphes de la mer, filles d'Okéanos et de Téthys). Elle a un visage riant en nous laissant admirer son fessier plantureux. Fière de nous montrer un superbe postérieur, son attitude est à coup sûr une invitation au plaisir! À mon avis, il s'agit d'un des plus magnifiques nus de femme vus de dos! Comment résister à ce corps féminin aux formes voluptueuses à souhait! Cette jeune femme bien en chair déborde de sensualité et de gaîté! Son très beau corps est une célébration de la vie dans ce qu'elle a de plus réjouissant! Pourtant, au Salon de Dresde, en 1904, le tableau avait suscité de vives réactions, heurtant la sensibilité des bien-pensants, et forçant les autorités d'exiger de Klimt qu'il retire de l'exposition son oeuvre controversée. Heureusement, les moeurs ont évolué depuis, le temps lui donnant raison sur la grande valeur esthétique de sa peinture audacieuse. Merci, monsieur Klimt, d'avoir osé célébrer si merveilleusement la beauté du corps des femmes rondes!

Religion et sensualité

Voilà une superbe peinture qui, traitant d'un sujet religieux, se veut officiellement «édifiante», mais qui n'en dégage pas moins un frais parfum de sensualité! Il s'agit de «Marie-Madeleine pénitente» (1825), par Francesco Hayez (1791-1882), peintre italien. Le crâne que le modèle a près d'elle rappelle la célèbre scène d'«Hamlet» de Shakespeare. Marie-Madeleine médite ici sur la vacuité de sa vie de «pécheresse». Dans la crainte du Seigneur, elle vivra désormais un état de chasteté. La ferveur religieuse occupera son esprit. En admirant cette très belle femme, on ne peut que regretter le fait que ce superbe corps ne réjouira plus la vue des hommes. Heureusement, grâce à Hayez, sa beauté est immortalisée!

vendredi, janvier 18, 2008

Le plus célèbre tableau du monde!

Je me résous enfin à écrire sur «La Joconde» (1503-1506), assurément le plus célèbre tableau du monde! C'est qu'on vient, ces jours-ci, de donner la preuve que le modèle est bel et bien l'épouse du marchand florentin Francesco del Giocondo. Son nom véritable serait «Lisa Maria Gherardini» (1479-1528). C'est donc une dame de la bourgeoisie italienne que Léonard de Vinci (1452-1519) a peinte! Qu'elle soit dorénavant clairement identifiée en dérange quelques uns. Ceux-ci considèrent qu'en perdant une partie de son mystère, la Joconde y perd aussi de son charme. Je ne suis pas d'accord! Mais pas du tout! La beauté esthétique absolue de cette peinture demeurera toujours! Le sourire énigmatique de son modèle continuera de susciter de multiples interprétations! Un chef-d'oeuvre est un chef-d'oeuvre, et reste un chef-d'oeuvre intemporel!