Pour Pascal, l'Homme est un «roseau pensant»: il sait qu'il existe, mais l'Univers, lui, n'en sait rien! Pour La Fontaine, ce «roseau» (l'Homme) a plus de valeur qu'un chêne, car il plie, mais ne rompt pas! Je suis un être pensant qui gère difficilement son quotidien, mais qui aspire à atteindre un niveau de conscience supérieur par l'enrichissement intellectuel et l'expérience de vie. Autrement dit, je désire justifier mon existence par la quête de sens, qui est la «grande affaire» de la vie!
Oui! On dirait un ange que cette très jolie femme au piano! Son charmant visage exprime toute la douceur d'une âme aimante. Le beau ruban bleu qui retient ses cheveux est son auréole! Cet Antoine Vestier continue de m'étonner! Il s'agit ici du «Portrait de mademoiselle Rouille au pianoforte» (1792). Je constate que Vestier est un maître-coloriste en matière de nuances. J'espère contribuer à ma façon à le faire connaître davantage.
Il s'git ici de «Bacchante» (1783),d'Antoine Vestier (1740-1824). Toute la sensualité féminine dans ce qu'elle a de plus doux s'exprime dans cette peinture magnifique! Vestier mérite amplement d'être davantage connu! Une merveille!
Voici «Biblis» (1884), toujours de Bouguereau. Une merveille de sensualité et de recueillement! On sent toute la force de l'imploration que cette superbe jeune femme excerce auprès de Dieu! Son magnifique pied gauche exprime la pureté absolue de son attitude. En effet, elle met toute son âme dans sa prière! Comment Dieu pourrait-il refuser d'entendre une de ses plus belles créatures, qui le prie si sincèrement? Un nu très touchant de Bouguereau!
Ce magnifique tableau ne peut que toucher tout observateur le moindrement sensible. Cette très belle jeune fille nous regarde! Toute la poésie du monde se reflète dans son regard! Cette peinture me bouleverse par sa beauté et sa profondeur! En outre, les pieds nus de cette enfant sont troublants de sensualité! Il s'agit de «Au bord du ruisseau» (1875), encore une fois par le magistral Bouguereau, qui figure décidément très haut dans mon panthéon personnel! On est ici assurément en présence d'un chef-d'oeuvre!
Du merveilleux William-Adolphe Bouguereau (1825-1905), voici «Élégie» (1899). Une oeuvre magistrale de sensualité et d'émotion! La mélancolie exprimée par cette sublime jeune femme illustre tout à fait mon sentiment intérieur. Les tableaux de Bouguereau sur la mythologie grecque sont nombreux. Il a notamment beaucoup traité de sujets allégoriques. Son répertoire regorge de scènes idylliques, champêtres et bucoliques. Plusieurs de ses tableaux illustrent aussi les thèmes des liens familiaux et de l'enfance. De toute son oeuvre, l'image de la femme domine largement dans le genre du «nu académique», où il excelle. C'est avec ce genre qu'il connaîtra le plus de succès, à cause de la texture lisse et minutieuse de sa peinture. Du grand art!
Je suis un être singulier. Ma vie ne me ressemble pas. Je vis plus dans ma tête que dans le tangible ou le concret. La vie de l'esprit tient une place fondamentale chez moi. J'aime les êtres et les idées. J'ai la conviction que l'art, la littérature et la musique embellissent la vie, donc la légitiment.